La laine en avion

Chez nous la laine voyage beaucoup. Mais il semble infiniment plus facile de la faire voyager en voiture ou en train qu'en avion. Alors que Clémence tricotait dans le train Nice Grenoble, sous le regard plutôt surpris de sa voisine, mais sans aucun problème, Annick pourra-t-elle faire du crochet dans l'avion qui l'emmènera de Luxembourg à Milan ?

Il est vrai que c'est tentant de profiter des heures de voyage, mais surtout des heures d'attente dans les aéroports, pour ajouter quelques grannies à son ouvrage.

A priori, les aiguilles à tricoter ne sont évidemment pas autorisées. Sauf au Canada, apparemment, où une blogueuse confirme avoir tricoté durant un vol interne.

Les objets métalliques ne le sont pas non plus. Ils apparaissent aux contrôles et peuvent être immédiatement confisqués.

Mais le crochet n'est pas dans la liste des objets dangereux. Et en le prenant en plastique ou en bambou, il ne devrait pas y avoir de problème.

En dernier recours, quand on se met à crocheter dans l'avion, une fois le décollage effectué et avant l'atterrissage, cela dépend de la bonne volonté du personnel de bord de vous laisser continuer votre travail.

Une fois bien installée dans son siège, en train de relaxer avec une occupation agréable, il restera à régler le problème des ciseaux qui, eux, ne sont pas autorisés. Et il faut donc trouver un truc pour couper la laine ou le coton.

Un appel à toutes celles s'étant déjà trouvées dans cette situation : qu'avez-vous fait ?

Nous saurons lundi prochain comment cela s'est passé pour Annick