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Nous habitons à côté de Milan, dans la "pianura Padana". En été il y fait chaud. Il y a beaucoup de petits canaux d'irrigation dans les champs, et donc beaucoup d'humidité dans l'air, et cela explique la présence quotidienne et continue des moustiques. Les mouches, elles, imposent leur présence indésirable à cause des fermes voisines. Et donc, les moustiquaires ne suffisent pas à nous protéger de ces insectes désagréables. Lorsqu'on ouvre la porte, peut-être parce qu'ils montent la garde juste à côté, il y en a toujours pour s'engouffrer dans la maison et y faire leur sale besogne.

C'est pour cette raison que l'on trouve souvent des rideaux devant les portes. Après un premier essai de rideau bien lourd, bien élégant, l'an dernier, j'avais décidé de le changer et de mettre quelque chose de plus léger. Et puis je n'ai pas pu le finir. Il est resté accroché à moitié terminé. Puis décroché en automne lorsque les moustiques, paralysés par l'humidité (toujours elle !) mais froide, voire glaciale, ne se manifestent plus.

Et je l'ai ressorti cette année. Par nécessité. Je n'avais pas l'intention de reprendre mon idée de l'an dernier.

 

 

Le rideau de la porte

Cet été, pour le plaisir, je faisais des hexagones au crochet, en coton. Du très beau coton donné par Rosella, mon amie. Du vieux coton bleu très clair, rose, écru, dont je raffolais. J'avais une vague idée de les utiliser pour faire une sorte de débardeur.

Un jour, j'ai eu l'idée de les coudre sur le rideau de la porte. Je me disais que la sérénité des tons pastels se marierait bien à l'effet dentelle de mes rideaux suédois. Je n'ai pas encore fini. Je les couds un peu à la fois. Mais j'aime bien le résultat obtenu.

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